La journée se passait super bien jusqu’à ce qu’en plein milieu d’après-midi un fort maux tête fait son apparition.
Comment brimer le rythme de vie de la personne et celle de ses proches. La personne en souffre beaucoup pour sa santé, mais c’est sans discuter des répercussions de ces maux têtes sur ses sorties familiales, sa condition à travailler et ainsi, à gagner sa vie.
Le pire dans tout cela est que les maux têtes sont difficiles à prévenir.
Des changements dans l’hygiène de vie (alimentation, activité physique, abandon du tabagisme) et dans les approches psychothérapeutiques (consultation sur la pleine conscience, diminution du stress) peuvent réellement faire une différence.
Est-ce que le corps manque de quelques choses? Ou est-ce que le corps à quelques choses en trop?
Le corps manque ? | Le corps a en trop? |
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L’objectif est d’identifier la priorité qui pourrait être l’enjeu initial du problème dans votre situation. Lorsque je fais référence d’aller à la cause des symptômes, je veux identifier les systèmes du corps qui manquent ou qui a en trop un élément. En effet, tous les systèmes du corps interagissent entre eux. Pour certaines personnes les maux têtes peuvent être en corrélation avec la digestion, les hormones, une exposition à des produits toxiques, une déficience dans les minéraux, vitamines, oligo-éléments ou bien une mauvaise réaction mitochondriale (vos usines d’énergie dans vos cellules).
Habituellement, une personne qui a des maux têtes chroniques va présenter d’autres symptômes comme des problèmes digestifs, de la fatigue, de l’irritabilité, syndrome prémenstruel, de l’insomnie, des crampes musculaires ou d’autres symptômes.
Pour chacun de ces systèmes, il y a des actions que vous pouvez faire de façon concrète.
Voici une piste sur les solutions
- Manger une alimentation anti-inflammatoire
Opter pour des aliments non transformés peut faire une énorme différence pour vos maux têtes puisque les aliments cuisinés par vous-même ont tendance à être moins riches en additif alimentaire. Par contre, des aliments non transformés peuvent aussi être un élément déclencheur de maux têtes comme le sucre (sirop d’érable, miel), les produits cuisinés avec de la farine blanche, les grains (blé/gluten et autres), les produits laitiers, le vin, le chocolat, les œufs, le soya et les viandes transformées. Évitez ces aliments peut être très libérateur, mais aussi très difficile à faire. Il est important d’être accompagné lors de changements importants apportés à votre alimentation.
Alors que d’autres aliments sont souhaitables pour aider les maux têtes comme les sources d’oméga-3 (les poissons gras, les viandes nourries à l’herbe), les légumes et les aliments riches en magnésium (épinards, bette à carde, graines de tournesol …)
D’ailleurs, une formation complète sur le sujet se retrouve juste ici.
2. Apprendre à gérer votre stress à plusieurs niveaux et avoir un meilleur sommeil
Dormir trop ou pas assez sont des éléments déclencheurs de maux têtes. Aussi, une personne stressée augmente la production d’hormone de stress (cortisol), ce qui augmente les tensions.
Faire des efforts sur votre hygiène de sommeil peut nettement aider.
Ceci peut inclure une activité physique régulière et manger adéquatement pour bien balancer votre taux de sucre dans le sang ainsi que son hormone qui régule ce taux (l’insuline). Les hormones dansent entre elles alors il est important d’être très équilibré au niveau alimentaire au courant de la journée.
3. Tout cela pour améliorer votre système digestif, c’est peut-être la cause dans tout cela.
Votre système digestif est le plus gros organe de votre corps. Il contrôle plusieurs fonctions dans le corps, entre autres :
- Il produit le ¾ des neurotransmetteurs au cerveau
- Il contient 70% des tissus immunitaires
- Il permet l’absorption des nutriments
Nous savons aujourd’hui comment la qualité de votre flore intestinale peut avoir une influence sur votre santé. Ici, nous faisons référence aux bactéries dans votre intestin. En effet, vos bactéries sont très importantes et tout ce que vous avez fait dans le passé peut avoir une influence positive ou négative sur cette qualité de la flore intestinale.
C’est dans un contexte où la qualité de la flore intestinale n’est pas optimale où certaines intolérances alimentaires peuvent être en cause. En effet, il est possible d’avoir une plus grande quantité de migraines lorsqu’un individu mange des aliments qui lui causent du tort (comme de l’inflammation) et pour certains c’est suffisant pour avoir un mal de tête.
C’est avec un professionnel que vous pouvez tenter d’éliminer certains aliments qui ont un fort potentiel d’amener des symptômes.
Évidemment, par la suite, nourrir la flore intestinale pour aider l’équilibre des bonnes bactéries dans votre microbiote intestinal est recommandé. C’est pourquoi j’ai fait un Ebook (livre électronique) où vous pouvez en connaître plus sûr bien nourrir sa flore intestinale. Cliquer ici.
Prenez soin de vous!
Références
- Piero Barbanti, Luisa Fofi, Cinzia Aurilia, Gabriella Egeo, Massimiliano Caprio. Ketogenic diet in migraine: rationale, findings and perspectives. Neurol Sci. 2017;38(1):S111-S5.
- Saskia van Hemert , Anne C. Breedveld, Jörgen M. P. Rovers, Jan P.W.Vermeiden, Ben J. M.Witteman, Marcel G. Smits, et al. Migraine associated with gastrointestinal disorders: review of the literature and clinical implications. frontiers in neurology. 2014;5(241):1-7.
- Anne E Bunner, Ulka Agarwal, Joseph F Gonzales, Francesca Valente, Neal D Barnard. Nutrition intervention for migraine: a randomized crossover trial. 2014. 2014;15(69):1-9.
- Leo Galland. Chapter 8 Patient-centered Care: Antecedents, Triggers, and Mediators. In: Education TGLiFM, editor. Institute for Functional Medicine 2 010. Textbook of Functional Medicine2010. p. 1-15.